Que l’on rie « jaune », « aux éclats », « à chaudes larmes » ou « de nervosité », le rire semble la chose la mieux partagée au monde. Néanmoins ce phénomène spontané admet de multiples formes et de variations.
On y recourt pour se distraire ou pour séduire. S’il est l’occasion d’échanger et de nouer des relations, il lui arrive de les délier (ne dit-on pas que l’on peut s’amuser de tout, mais pas avec tous ?), voire de les rompre violemment (car rien n’est plus subversif que le rire).
De l’instrument de cohésion sociale au moyen d’exclusion, il n’y a qu’un pas… Mais, regard porté sur le monde, mise à distance des choses et d’autrui, le rire, au fond, n’aurait-il pas pour fonction ultime d’aider chacun à se construire ? Savoir rire de soi n’est ce pas également la meilleure façon d’accéder à une vie sociale apaisée ?
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